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Le Fairchild PT-19 (désignation Fairchild M62) est un monoplan américain d'entraînement qui a servi avec les forces aériennes de l'armée américaine, de la RAF et de la RCAF pendant la Seconde Guerre mondiale. Il était un contemporain du biplan Kaydet et fut utilisé par l'USAAF pour la formation élémentaire des nouveaux pilotes avant de les passer sur le Kaydet, plus agile. Comme pour les autres avions d’entraînement de l'USAAF de l'époque, le PT-19 eut plusieurs désignations basées sur le groupe motopropulseur installé.
La série PT-19 est développée à partir du Fairchild M-62 lorsque l'USAAC commande l'appareil en 1940 dans le cadre de son programme d'expansion. Le monoplan à aile basse et train fixe était basé sur un système de poste de pilotage ouvert à deux places en tandem. La construction simple mais robuste incluait un fuselage en acier soudé entoilé, le reste de l'avion faisant usage de contreplaqué pour la section centrale, les panneaux extérieurs d'aile et l’empennage. Grace à l'utilisation d'un moteur en ligne, la zone frontale étroite était idéale pour une bonne visibilité tandis que le train d'atterrissage fixe à voie large était un gage de stabilité.
Le M-62 vole pour la première fois en mai 1939 et remporte la compétition cette même année contre 17 autres modèles pour devenir le nouvel avion d'entraînement de l'Armée. Fairchild reçoit une première commande le 22 septembre 1939.
Le lot de production original de 275 PT-19 était pourvu du moteur en ligne Ranger L-440-1 de 175 chevaux. La production de masse commence en 1941 et 3.181 modèles PT-19A à moteur L-440-3 de 200 chevaux ont été fabriqués par Fairchild. 477 exemplaires furent construits par Aeronca et 44 par la St. Louis Aircraft Corporation. Le PT-19B, dont 917 exemplaires ont été construits, était équipé pour la formation au vol aux instruments et comportait une hotte démontable sur le cockpit avant.
Lorsqu’une pénurie de moteurs menaça la production, le modèle PT-23 fut introduit qui était identique à l'exception de la motorisation: un moteur en étoile Continental R-670 de 220 ch. Un total de 869 PT-23 a été construit ainsi que 256 PT-23A, qui était la version équipée pour le vol aux instruments. Le PT-23 a été fabriqué aux États-Unis par Fairchild, Aeronca, St. Louis Aircraft Corporation et Howard Aircraft Corporation et au Canada par Fleet Aircraft Corporation ainsi que Fabrica do Galeao au Brésil (220 ou 232 machines entre 1944 et 1948).
En 1943, l'USAAF Training Command reçut un certain nombre de plaintes concernant les problèmes de durabilité des ailes de contreplaqué des PT-19 et PT-23, lorsque exposés à la chaleur ou à l'humidité des bases d'entraînement situées au Texas et en Floride. Les agents d'entretien des dépôts de révision de l'USAAF avaient été contraints d'ordonner le remplacement des sections d'aile en bois après seulement deux ou trois mois de service actif en raison de problèmes de pourriture du bois et de séparation des nappes. À la suite de cet incident, l'USAAF incorporât une demande de sections d'aile entièrement métalliques sur tous les futurs avions d'entraînement à voilure fixe.
La dernière variante fut le PT-26 qui utilisait le moteur L-440-7. Les versions construites au Canada ont été désignées sous le nom de Cornell pour le plan d'entraînement aérien du Commonwealth britannique, qui était centré sur le Canada.
Le Fairchild PT-19 représentait incontestablement une avancée, comparé aux biplans d’entraînement précédents. Les vitesses étaient plus élevées et la charge alaire plus proche de celle des avions de combat, avec des caractéristiques de vol exigeant plus de précision et de soin. En plus, l’appareil était peu coûteux, simple à entretenir et, surtout, pratiquement sans vices cachés.
Les avions ont été livrés à diverses bases dans tout le pays par des WASP (Women's Airforce Service Pilots) entre 1942-1944.
Des milliers d’avions de la série des PT-19 ont été rapidement intégrés aux programmes de formation des États-Unis et du Commonwealth pendant toute la Seconde Guerre mondiale et au-delà. Même après leur départ à la retraite à la fin des années 1940, un nombre important de ces machines se retrouva aux États-Unis et sous d'autres immatriculations civiles, pilotés par des propriétaires privés.
En 2011, il y avait encore 98 avions en état de navigabilité dans le monde. Un exemplaire se trouve au musée de l'air et de l'espace Jimmy Doolittle, sur la base aérienne de Travis (Fairfield, Californie).
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