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Fin 1937, le Reichluftministerium (le RLM) demande aux usines Focke Wulf l'étude d'un nouveau chasseur monoplace. La très compétente équipe de l'ingénieur Kurt Tan n'a en effet aucun projet de ce type à l'époque. Plusieurs configurations sont étudiées, mais étonnament, c'est un modèle à moteur en étoile qui est retenu par Ernst Udet.
Le prototype du Fw 190 vole pour la première fois le 9 juin 1939. Etonnament, le projet restera inconnu des services de renseignement alliés jusqu'en 1941, année de sa mise en service.
L'avion se révèle vite supérieur au Spitfire Mk.V de l'époque. Après que de sérieux problèmes de surchauffe moteur aient été résolus, le moteur BMW 801 refroidi par air confirme une fiabilité supérieure, comparé au DB-605 des Messerschmitt 109 refroidis par eau. Le 190 est admirablement adapté aux évolutions à basse et moyenne altitude et excelle dans les missions d'attaque au sol.
L'avion restera en production jusque la fin de la guerre et pendant cette période, 20.118 machines auront été livrées à la Luftwaffe dans les versions A à D et 152.
En 1942, les tests sur un 190 atterri par erreur en Angleterre démontrent qu'il est non seulement plus rapide que les chasseurs alliés, mais aussi qu'il est mieux armé: 2 MG 17 de 7,92mm sur le capot, 2 Mauser MG 151/20 de 20mm à l'emplanture des ailes et 2 MG FF de 20mm dans la section médiane. Le dessin de la verrière donne au pilote une excellente visibilité vers l'arrière et le train à large empattement renforce le sentiment de sécurité, comparé à celui des Bf 109 ou autres Spitfire anglais.
Le système de surpuissance MW 50 à injection d'eau - méthanol ou le GM 1 à injection d'oxyde nitrique sera monté sur la majorité des 190. On trouve même sur certaines machines une combinaison des deux systèmes.
Quelques modèles recevront un pilote automatique primaire pour aider à l'interception par conditions de vol sans visibilité.
Première machine à entrer en opérations à la Luftwaffe, le 190 A-5 vole effectivement dès septembre 1941 dans le secteur de la Manche.
Principalement utilisé sur le front de l'Est, le 190 A-8 est spécialisé dans l'attaque de tanks. Adapté pour remplacer dans ce rôle les poussifs Stuka, il est équipé de puissants canons et peut emporter jusqu'à 1.000 kg de bombes.
Les diverses évolutions recevront jusqu'à six canons de 20 mm (190 A6R1) ou deux roquettes de 210 mm (A-6/R-6) pour l'attaque des bombardiers alliés.
Aussi grandement utilisé sur le front de l'Est, le 190 F reçoit divers types d'armements dévastateurs pour les forces alliées. Certaines machines reçoivent également un mortier WFr. Gr.21 (Werfer-Granate) tirant les roquettes de 21 cm qui auront des effets dévastateurs sur les raids de forteresses volantes.
Utilisé pour la destruction des chars alliés, le SG 113A "Fostersonde" est un système à deux canons tirant verticalement déclenché par la masse magnétique des équipements survolés.
L'apparition du moteur Junkers Jumo 213 allonge sensiblement la silhouette de la machine. Elle est vite baptisée "Long Nez" par les pilotes de la RAF. Cette version est capable de rivaliser avec les dernières évolutions alliées, telles le P-51D Mustang ou le P-47 Thunderbolt, notamment grâce à sa vitesse exceptionnelle.
Le 190 G est une version chasseur-bombardier en piqué à long rayon d'action .
Tout comme sur le 190 F, les canons de 20 mm extérieurs sont éliminés. Le gain de poids permet le montage de différentes combinaisons de racks de bombes ou de berceaux pour le montage du canon MK 103 de 30 mm.
En l'honneur de Kurt Tan, directeur de l'équipe de recherche sur le 190, la machine sera rebaptisée T.A. 152 à partir de fin 1943. Lors d'un vol d'essai, Kurt Tan prouve lui même les qualités de son concept en se sortant sans problème d'une attaque de P-51. Il est pourtant loin d'être un pilote de chasse confirmé.
Le 152C affine les performances déjà exceptionnelles de ses prédécesseurs.
Grâce au 2.300 cv du DB 603 suralimenté, la machine peut atteindre 745 km/h en pallier.
La version 152.H est une variante qui sacrifie l'armement au profit des performances en altitude. L'envergure est portée à 14,5 m et l'avion peut atteindre une altitude de 15.000 m. Seulement 10 exemplaires de ce modèle seront sortis avant la fin de la guerre.
Après la guerre, la version A-5 sera produite en France par la SNASCO. Un total de 64 exemplaires seront livrés a l'armée de l'air française en 1946 sous l'appellation NC 900.
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