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Le Bloch MB.220 est un bimoteur de transport qui fut construit par la Société des Avions Marcel Bloch.
Issu de l'expérience acquise avec le bombardier MB.210, l'avion effectua son premier vol le 11 juin 1936 à Villacoublay piloté par André Curvale.
Bien que souvent comparé au Douglas DC-3, le MB.220 ressemblait plus de par son architecture et ses performances au précédent DC-2. Un équipage standard était composé de deux pilotes, d'un radio et d'un commis de bord, pour une capacité de 16 passagers, lesquels disposaient de deux cabines, une à l'avant de 6 places et une à l'arrière, pour 10 autres. Cette disposition était nécessaire, car le longeron d'aile traversait la cabine en son milieu.
Les moteurs sont des Gnome & Rhone 14N en double étoile de 900 cv, qui entrainent des hélices Ratier tripales à pas variable. Les moteurs tournent en sens opposé, ce qui élimine le problème du moteur "critique" en cas de panne, mais alourdi par ailleurs considérablement la maintenance.
Air France opéra 16 machines en donnant à chaque avion le nom d'une province: Alsace, Anjou, Aunis, Auvergne, Berry, Champagne, Flandre, Gascogne, Guyenne, Languedoc, Lorraine, Poitou, Provence, Roussillon, Saintonge et Savoie. Le premier vol, entre Paris et Londres, fut effectué le 27 mars 1938 avec une durée de vol programmée de 1 heure et 15 minutes.
Le MB.220 fut également utilisé par le gouvernement français pour les déplacements officiels. C'est le MB.220 N°10 "Poitou" qu'utilise le président du Conseil Édouard Daladier lorsqu'il va rencontrer Hitler pour signer les accords de Munich le 28 septembre 1938.
Lorsque éclate la seconde guerre mondiale, en 1939, tous les MB 220 construits, prototype inclus, sont réquisitionnés par l'armée de l'Air. L'année suivante, onze de ces avions sont saisis par les Allemands et voleront aux couleurs de la Deutsche Luft Hansa.
Après la guerre, les MB.220 restants continueront d'être utilisés en France jusqu'au début des années 50. Un exemplaire (F-AOHC, le N°03) est remotorisé avec des moteurs Wright R-1820-97 Cyclone et rebaptisé MB.221. La masse maximale au décollage passe de 9,5 à 10 tonnes et les performances de cette nouvelle version sont sensiblement améliorées, tant en matière de vitesse que de consommation spécifique. Quatre autres machines subiront les mêmes transformations en février et mars 1946. Les Bloch 221 sont retirés du service d'Air France entre le 1er juillet et le 1er août 1947. Ces cinq machines seront récupérées par la SANA (Société Auxiliaire de Navigation Aérienne), fondée en 1946.
Num. de série | Immatriculé | Baptisé |
1 (Prototype) | F-AOHA | |
2 | F-AOHB | "Gascogne" |
3 | F-AOHC | "Guyenne" |
4 | F-AOHD | "Auvergne" |
5 | F-AOHE | "Aunis" |
6 | F-AOHF | "Saintonge" |
7 | F-AOHG | "Flandre" |
8 | F-AOHH | "Savoie" |
9 | F-AOHI | "Berry" |
10 | F-AOHJ | "Poitou" |
11 | F-AQNK | "Anjou" |
12 | F-AQNL | "Languedoc" |
13 | F-AQNM | "Provence" |
14 | F- AQNN | "Champagne" |
15 | F-AQNO | "Alsace" |
16 | F-AQNP | "Lorraine" |
17 | F-ARIQ | "Rousillion" |
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