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Le Mitsubishi Ki-21, (nom de code alliés "Sally" ou "Gwen"), était un bombardier japonais qui fut utilisé par les forces japonaises entre 1939 et 1944.
Le Ki-21 était destiné à remplacer les Mitsubishi Ki-20 et Mitsubishi Ki-1. Le cahier des charges imposait un équipage d'au moins quatre hommes et une vitesse de pointe de 400 km/h. L'endurance serait d'au moins cinq heures, et la charge de bombes de 750 kg. Ces données étaient très ambitieuses pour un bimoteur de l'époque. Mitsubishi et Nakajima furent invités à construire deux prototypes chacun, une proposition de Kawasaki ayant été rejetée. Le concept de Mitsubishi reposait sur l'utilisation d'une aile médiane cantilever entièrement métallique, d'un train d'atterrissage rétractable, d'une soute à bombe ventrale et de deux moteurs en étoile. Le premier prototype vola le 18 décembre 1936, le deuxième prototype (dont la tourelle dorsale du premier avion avait été remplacée par une longue verrière), volant plus tard le même mois. Dans la compétition qui s'en suivi, il s'avéra que le Mitsubishi Ki-21 et le Nakajima Ki-19 étaient assez similaires, le Ki-21 affichant de meilleures performances tandis que le dessin de Nakajima offrait une meilleure plate-forme de bombardement et avait des moteurs plus fiables. Afin de prendre une décision finale, deux prototypes supplémentaires furent commandés à la fois chez Mitsubishi et Nakajima, Mitsubishi devant remplacer son moteur Ha-6 de 825ch par les moteurs Nakajima Ha-5 utilisés par Nakajima et vice versa. Le Ki-21 bénéficierait par ailleurs d'un nez vitré similaire à celui du Ki-19 et un empennage revu. Ainsi modifié, le Ki-21 se révéla sensiblement supérieur et un ordre de production fut émis sous la dénomination de "Bombardier lourd de Type Armée 97 Modèle 1A" en novembre 1937.
La production commença en août 1938, pour compléter puis remplacer les bombardiers Fiat BR.20 qui avaient été achetés à titre transitoire.
Plusieurs versions améliorées suivirent avant que la production ne se termine en septembre 1944. Un total de 2.064 avions avaient été construits, 1.713 par Mitsubishi et 351 par Nakajima. Malgré son infériorité grandissante, le Ki-21 fut utilisé jusqu'à la fin de la guerre du Pacifique en 1945.
Les opérations du Ki-21 démarrèrent à l'automne 1938, lors de la seconde guerre sino-japonaise, d'abord avec succès, mais en petites quantités, les retards de production empêchant l'IJAAF de rééquiper les 60e et 61e Sentai jusqu'à la fin de 1939. L'expérience du combat devait vite révéler les plus grandes faiblesses de la machine: armement insuffisant et manque de réservoirs auto-obturants.
Il fut utilisé contre les soviétiques à la bataille de Halhin Gol en 1939, puis lors de toutes les opérations de l'armée de terre impériale, notamment l'invasion de la Thaïlande, la bataille de Malaisie et la campagne de Birmanie. Il a également été utilisé pour attaquer des cibles aussi éloignés que la Chine occidentale, l'Inde et le nord de l'Australie.
Le Ki-21 reçu plus d'un nom de code de la part des Alliés. Initialement appelé "Jane", le nom fut rapidement remplacé par "Sally" lorsque le général Douglas MacArthur objecta que le nom était identique à celui de son épouse. Lorsque le Ki-21-IIb est entré en service, l'absence de longue verrière dorsale conduit les observateurs alliés à croire en un type complètement nouveau, qui fut désigné "Gwen". Cependant, quand il se révéla que le "Gwen" était en fait une nouvelle version du Ki-21, il fut rebaptisé "Sally 3", "Sally 1" se référant aux précédents modèles équipés du moteur Ha-5, et "Sally 2" se référant au Ki-21-IIa propulsé par des Ha-101.
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